La Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF), tient enfin, les 22, 23 et 24 Octobre 2021, son 13e Congrès Ordinaire sur le thème: « Quelles réformes pour une communauté musulmane rénovée, unie, réconciliée, actrice de paix et de cohésion sociale ?».
La cérémonie d’ouverture de ce grand rendez-vous conciliateur a été présidé, ce samedi 23 Octobre 2021, à Ouagadougou, par le MATD, ministre en charge des cultes Clément P. Sawadogo, sous le haut patronage du président de L’assemblée Alassane Bala Sakandé, parrainée par El-Hadj Mahamadi Savadogo, président de la chambre du commerce du Burkina Faso.
Dès l’entame, c’est El-Hadj Amado Ouangraoua , représentant le président intérimaire El-Hadj Oumarou Kouanda qui déclare que 43 provinces prennent part à ce congrès qui est un défi pour eux leaders de cette communauté. « Votre présence donne de la hauteur et de la couleur à notre association, à notre communauté. La tenu de ce congrès sonne comme un moment très attendu, un accouchement sans césarienne, pour notre communauté. Un rayonnement que nous devons à nos devanciers en occurrence, notre président sortant, El-Hadj, Abdoul Rasmané Sana», a-t-il dit.
Président de la chambre du commerce du Burkina et parrain du dit Congrès, c’est son vice président El-Hadj Oumar Yougo, qui a sa prise de parole a d’abord félicité les leaders de la CMBF sur le choix porté sur sa modeste personne pour parrainer la présent congrès, avant de leur réitérer le soutien des leaders de son institution dans ce nouveau dynamisme d’unification.
«Votre message est bien reçu. Cette interpellation est bien reçu. Dieu vous le rendra de façon direct, mais à notre niveau, nous vous le rendra également autrement. Je voudrais vous rassurer de notre résolution à travailler avec vous pour l’atteinte des objectifs attendus», a rassuré El-Hadj Yougo au nom du parrain.
A sa suite c’est le MATD,Clément P. Sawadogo, pour qui ce présent congrès est un moment de conciliation, de réunification et son gouvernement en ait fier. «Je salut les acteurs qui se sont vaillamment investi pour la tenue effective de ce congrès. Au regard du thème, je suis sur que de ce congrès sortira des résolutions à la hauteur de vos attentes notamment les solutions des causes qui avaient plonger votre communauté dans cette crise. Les leaders les savanes les chefs, vous avez leur soutien et le gouvernement sera attentif au conclusions de ce congrès…», a formulé le ministre en charge des cultes burkinabè.
Et pour clore le bal des allocutions, c’est le patron de l’hémicycle qui en sa qualité de Haut patron ce congrès pris la parole et cracha c’est milles vérités à ses frères et soeurs en l’islam.
«Pour la tenue de ce congrès, avons nous d’abord appris que tout était entré dans l’ordre et peu après on nous informe d’un désordre. Chers frères et Soeurs en l’islam, je vais vous parler aujourd’hui. Vous savez, KANOZOE a eu des problèmes, Sakandé en ait également eu, Sana et Sana aussi. Mais excusez-moi de vous parler aujourd’hui, certes je suis minime, mais que cette crise soit la dernière pour la communauté musulmane. Les musulmans sont les plus nombreux, vient-il de dire le MATD, mais pourquoi vous pouvez évoquer pour arranger les soucis des autres et vous ne pouvez pas faire pareille, pour vos propres bisbilles?
Cherchez l’au-delà et laisser les choses du monde. La seule chose que je vous demande c’est le pardon », dixit Bala Sakandé qui dit espéré un bureau de consensus à l’issue de ce présent congrès.
En tout état de cause, Bala Sakandé maudit toute personne qui tentera encore la division de cette communauté musulmane. « En tout cas je le laisse quiconque le tentera encore, avec les peuhls ! », a-t-il ironisé.
La cérémonie d’ouverture de ce congrès ordinaire s’est achevée par des attestations reconnaissance attribuées aux leaders des deux camps jadis oposés, à El-Hadj Ouamar KOUANDA et son homologue Abdou Ramane SANA.
Par MB