l’Organisation des Peuples Africains-Burkina Faso(OPA-BF) était face à la presse, ce mardi 17 mai 2022 en son siège à Ouagadougou.
L’Objectif a été pour son président Me Ambroise FARAMA et son équipe de dresser aux Hommes de médias sa lecture de la situation nationale après 100jours de gouvernance militaires.
Rien n’a bouger et rien ne se dessine à l’horizon, au contraire les choses se sont empiré dans tous les sens, au pays des hommes intègres et ce, depuis l’avènement du MPSR à la présidence. En tout cas, tel a été le constat présenté par les leaders de l’OPA-BF. Après avoir rendu hommage aux victimes de tout genre, dont celles des attaques terroristes, FDS, VDP, aux familles des mineurs du drame de Perkoa, Me Ambroise FARAMA s’offusque en ces mots, contre les nouvelles dirigeants.
« Après les 100 premiers jours de gouvernance du Chef de l’Etat Sandaogo Paul-Henri DAMIBA et de son équipe, l’OPA-BF dresse un tableau suivant : Sur la question de la lute contre le terrorisme que pouvons-nous dire ?
Le MPSR. pour justifier la prise du pouvoir d’État, estimait que les fondements de la Nation étaient menacés. du fait de la dégradation continue de la sécurité du territoire et des Citoyens.
Que constatons-nous aujourd’hui?
Le Burkina Faso est dangereusement menacé dans ses frontières héritées de la Haute-Volta. Le pays va très mal. En 100 jours de gouvernance militaire, le pays a enregistre plus de 610 d’attaques, 567 personnes tuées. selon le
journal l’Économiste du Faso.
SIx palais de justice sont fermés. Une maison d’arrêt et de correction attaquée et des prisonniers libérés.
Une recrudescence des exécutions sommaires selon le rapport de Human Rights Watch.
En matière.de stratégie de lutte contre le terrorisme que constatons-nous?
Nous Constatons qu’aucune stratégie n’est perceptible. Nos Forces de défense semblent préoccupées par le partage du gâteau plutôt que de
dérouler leur stratégie de lutte contre le terrorisme, nos forces de défense et de sécurité se font toujours surprendre par l’ennemie: Soit sur leurs sites, soit lors de leurs mouvements, occasionnant des
pertes en vies humaines, en matériels et équipements;
La mise en place de comités locaux de dialogue pour la paix ne produit pas, pour le moment, des résultats satisfaisants, au regard de la recrudescence des attaques dans de nombreuses localités.
Le partenariat avec les pays voisins ou amis n’a pas encore produit de
résultats probants;
Il y a véritablement un problème à asseoir une communication de crise ou de guerre comprise et suivie. Problème aggrave par des velléités de restrictions des espaces d’expression et de liberté des citoyens;
La mobilisation populaire pour livrer la guerre aux terroristes n’est pas très visible; Nous ne voyons pas pour l’instant la traque de ceux qui fournissent le renseignement, les armes, les munitions, l’alimentation et les moyens de déplacement aux terroristes….», a-t-il dépeint.
En plus de ce constat de désespoir, le parti dit avoir également d’autres indices qui les laisse croire que le président DAMIBA et son équipe n’ont aucun projet de sauvegarde et de restauration de la nation burkinabè.
« Bien au contraire, nous observons dans leur démarche qu’ils sont venu pour libérer leurs anciens amis de la prison. La preuve est que les terroristes continuent de se pavaner dans certaines localités du territoire et se livrent à des exactions, à des menaces, à des prêches… » ajoute le présidium qui indique, que le terrorisme qui frappe de plein fouet le Burkina résulte de l’impérialisme, principalement français qui n’a jamais voulu de peuples africain souverain et de ses valets locaux et redit sa volonté de voir les armées étrangères d’occupation impérialiste quitter le sol africain.
Qu’à cela ne tienne, les conférencier du jour disent être convaincu que découragement n’est pas burkinabè.
» Là où s’abat le découragement des faibles, s’élève le courage des braves . c’est pourquoi l’OPA-BF qui n’a jamais dévié de sa ligne idéologique, entend être le nouvel espoir de tous ceux qui actuellement scrutent l’horizon sans y percevoir le moindre signe qui justifierait un quelconque optimisme, vous appelle à la lutte pour la libération du Faso », a lancé Cyprien Nanema, le chargé des questions politiques et formations de l’OPA-BF.
✍️M.B